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mercredi 24 mars 2010

Next

Genre : navet imprévisible

Sous-titre : si vous aviez le pouvoir de voir ce qui va advenir dans les 2 prochaines heures, seriez-vous allez voir Next ?


L’œuvre de Philip K. Dick a noyauté le cinéma bien au-delà du domaine de la pure Sience-Fiction, on ne le dira jamais assez. Une vaste descendance qu’on peut diviser en deux parties : les films qui sont adaptées de ses romans ou nouvelles, plus ou moins fidèlement, et ceux qui s’en inspirent, plus ou moins consciemment.

« Next » - le film dont duquel je ne vais pas tarder à vous parler - ne fait partie d’aucune de ses catégories, contrairement à ce que nous annonce - avec fièreté et culot - l’accroche. Parce que si ça c’est du P. K. Dick, « Cube » c’est du Jorge Luis Borges.

Ceci étant posé, voyons de quoi ça cause.

Cris Johnson, magicien à la Las Vegas, possède le don de voir ce qui va lui arriver dans les 2 prochaines minutes. Sauf des fois quand ça concerne sa chérie, où il voit plus loin (ça n’a l’air de rien comme ça, mais ça aura son importance, je vais vous demander un peu de patience). Soudain, tout à coup, une cellule anti-terroriste fait appel à ses services pour arrêter un groupe de pro-chiraquien désireux de poursuivre les essais nucléaires sur le sol étasunien d’amérique.

D’abord il refuse. C’est difficile, faut s’organiser, poser des jours, qui c’est qui va nourrir le greffier, bref ça lui prend la tête. Et on le comprends.

Et puis finalement, c’est quand même tentant de sauver son pays ; ils ont ça dans le sang, les Américains ; y a rien que tu puisses faire contre…

Le début est plutôt rigolo, bien que limite plagiaire (une évasion très Pacman qui ressemble beaucoup à la scène d’évasion des bureaux de Néo dans « Matrix », une scène de drague de « Un Jour Sans Fin » reprise ici à l’identique). Mais très vite, on s’aperçoit que le scénario repose sur une incohérence XXL, que le héro lui-même remarque : puisqu’il ne voit que 2 minutes dans le futur, et uniquement pour des évènements le concernant directement (lui ou l'amour de sa vie), comment pourrait-il deviner quoique ce soit concernant des terroristes qu’il ne connaît ni d’Eve ni d’Adam ? Et quand bien même, qu’est-ce qu'il pourrait y changer en 2 minutes ?

Mais le temps que les scénaristes n’avancent la moindre réponse, bingo ! Les terroristes prennent la fiancée du précog en otage, afin de l’empêcher de contrecarrer leur plan... ce qui produit l’effet exactement inverse, puisque maintenant l’affaire le concerne directement. Mieux, il voit plus loin dans le temps quand il s’agit de sa meuf – je vous avez dit que ce détail aurait son importance.

C’est pas trop fort, ça ?

Si : ça l’est.

C’est un peu comme si un malfrat en cavale envoyait une carte postale à la police, avec au verso « Arrêtez les recherches, vous ne me retrouverez jamais. », et au recto, un magnifique cliché de son lieu de villégiature (avec une flèche, vous savez, « j’habite là ! »).

Mais en plus de l’indigence mentale dont fait preuve ce mouvement de libération de la bombe à Hydrogène, les pouvoirs de Cris s’avèrent plus puissant qu’on ne pouvait le supposer : car quand il prend une balle, il le voit dans le futur, donc il parvient à éviter la balle d'un simple déhanché travoltien, aussi facilement qu'un nîmois évite une vachette. S’il rate son esquive, il le voit, alors il change ça et du coup, ben tu peux pas le tuer, quoi.

Incroyable ?

Oui, je sais.

Et plus fort : il se débarrasse de cinq mecs armés à mains nues, mais là rien à voir avec ses dons surnaturels, c’est juste parce les prestidigitateurs, sous des abords affables, sont en réalité des boules nerfs prêtes à se muer en d’incoercible machines à tuer à la moindre contrariété.

N’importe quoi ?

C’est votre point de vue ; je le respecte.

Lee Tamahori, responsable dans une autre vie de l’excellent « L’Ame des Guerriers », nous assène des scènes d’action bien poussives pleine de CGI vomitives, Julianne Moore se fait chier (mais elle est charmante même quand elle se fait chier), Jessica est très Biel mais ça suffit pas, Peter Falks fait une apparition qui sert à rien.

Quand à Nicolas Cage, également producteur de ce chef-d'oeuvre, quand il n’y a pas un réalisateur solide qui lui dit quoi faire, il fait tout simplement n’importe quoi. Eli, Eli lamma sabacthani ?

Le retour de Steve Austin, l'homme qui valait 3 milliards d'implants capillaires.
Et Kubrick se mit à rire au fond de sa tombe.
L'instant exact où Nicolas Cage se retourne sur sa carrière et contemple le vide.
D'accord Nicolas Cage enchaîne les bouses, mais c'est un peu radical comme solution, non ?
- Tu as de beaux faux cheveux
- Moins que tes beaux faux seins... mi amore..


TEXTES, IMAGES, INTRIGUE, REFlEXION, COURAGE D'ALAMBIC

lundi 8 mars 2010

Quand Les Dinosaures Dominaient Le Monde

Quand Les Dinosaures Dominaient Le Monde
Genre : Somnifère préhistorique
Sous-titres : Quand les dinosaures se tapaient les blondes


Once upon a time, la préhistoire. Les hommes sont virils, les femmes des bombasses, les poitrines sont arrogantes, les croupes chaleureuses, les dentitions parfaites, les peaux parfumées. La lune n’existe pas encore ( ben quoi ? ), le soleil si. Du coup le soleil n’a pas encore rendez-vous avec la lune, par contre les blondes ont rendez-vous avec le soleil et les brunes ne comptaient déjà pas pour des prunes.
Oui, les blondes se la donnaient moins à cette époque, vu qu’elles étaient jetées vivantes et peroxydées dans la Mer du haut d’une falaise super haute.
Pourquoi ? par racisme ? par envie ? non, pour que le soleil réapparaisse tous les matins.

Une blonde moulée à la louche et prénommé Sana ne sera pas à la noce, elle réussira à s’enfuir pour se taper un fin connaisseur nommé Tara aux muscles saillants et à la rotondité sous son short du meilleur aloi.
Ils se débattent dans l’eau, on voit Sana nue, on constate qu’on peut vivre à plusieurs au milieu de sa généreuse poitrine.
Sana se cache dans un oeuf de dinosaure, elle assiste à la naissance d’un bébé nosaure tout mignon, elle est adoptée par la maman nosaure.
Las, elle se fait enlevée par un ptérodactyle qui l’a trouve à son goût, mais Tara la retrouve et ils vivront heureux avec les dinosaures en évitant même un ras de marée et tout ça.
A la fin, la lune apparaît et elle pourra donc se taper le soleil.

Les deux précédents «préhistoriques-movie » de la Hammer n’avaient déjà pas procuré un sentiment de plénitude, celui-là ne dérogera pas à la règle.
Décors en carton, interprètes qui paient leurs impôts, aventures aux limites du grotesques, crêpages de chignons entre blondes et brunes, dinosaures en plastiques et fx d’époque.
On s’ennuie ferme, à peine réveillé par les ravissantes et plantureuses damoiselles qui parcourent le film.

Les accros de ce type de bobines y trouveront sans doute leurs comptes, les autres bailleront aux corneilles ou se repasseront en boucle la scène où la divine Sana apparaît nue au sortir de l’onde telle une déesse de l’antiquité qu’elle ne connaissait même pas.


Pauvre Val Guest, obligé de se coltiner ce genre de réalisation pour pouvoir manger...
Notons tout de même que Victoria Vetri ( Sana ) joua le rôle de Terry dans le «Rosemary’s baby » de Polanski, en plus habillée cependant.
Scène de zoophilie inversée. Le tricératops tente de fister le monsieur.


Oh regardez ! Le ridicule tout là-bas !

-Coucou chérie, c'est moi, qu'est ce qu'on mange ?
Encore une omelette ! Pfff..

Regard vide, décolleté avenant, symbole phallique en main. L'atavisme de la blonde remonte donc à loin.

La production est fier de vous présenter un extrait de son casting.

Waowww, je suis nue, je suis jeune, je suis belle et waoww je fais des ploufs avec mes pieds. Waowww.


dimanche 7 mars 2010

LADY VAMPIRE



LADY VAMPIRE - NAKAGAWA Nobuo -1959

GENRE : IMPORT DE STOKER DE SANG

SOUS-TITRE : NAIN CONVERTIBLE POUR LEE EN FUTON



Pendant l'anniversaire de sa fille, un homme voit réapparaître sa femme disparut depuis 20 ans. Elle n'a pas changé d'un iota. Plus tard, un tableau la représentant est dérobé au musée ...


« Lady vampire » se plante les crocs dans la moquette. Direction d'acteurs absente, réalisation moins brillante que d'habitude et une narration patchwork qui vire à l'indécision générale. La palme reviendra néanmoins à ce Dracula de pacotille empruntant aux loup-garous et qui, tout sauf fin, doit survivre avec pour aide particulier, un nain aussi utile que grand. Un invraisemblable melting pot, involontairement drôle ...

Avant-gardiste sur pas mal de points, le Japon doit bien compenser en picorant allègrement dans notre bestiaire fantastique occidental. C'est donc autour du vampire de se faire passer à la moulinette locale. Si le mythe existe depuis fort longtemps, sa remise au goût du jour notamment par le biais de la Hammer et de la figure emblématique de Christopher Lee, allait faire des petits.

Nakagawa fait ainsi le pont entre deux périodes fastes, toutes deux imprégnées du fantastique folklorique. Il avait déjà tenté de s'approprier la créativité européenne et plus particulièrement britannique avec son « Black cat mansion » (1958). Shigeru Amachi reprend le rôle de l'homme « caninisé » alors qu'il reprendra par deux fois le chemin des tournages du très cher Nobuo, dans ses deux histoires les plus célèbres.
On notera que ce n'est pas la première tentative sur le sujet de la part du cinéaste puisqu'il avait offert « Vampire moth » (1956) actuellement difficilement trouvable – il filmait ses contemporains -.

Depuis ce film, les terres de Tokyo ne sont toujours pas devenues des spécialistes du sujet mais quand on voit par où elles ont commencé, avec cet exemple frappant, on imagine que le route a du être parsemée d'embûches. Car le vampire quand il traverse le Pacifique, il a quand même de drôles d'habitudes. Déjà la consanguinité a fait du dégât puisque son rapport à la pleine lune est celui d'un lycanthrope et que le soleil n'a pas exactement un effet similaire – mais on reste dans l'idée -. il n'agit pas vraiment de la même manière avec la gente féminine se montrant bien plus brusque et privé de son flegme, par son style à la Seijun Suzuki – mais pas de sa fortune – il n'hésitera pas à foncer dans le tas au moindre problème.

Pour ce qui est des ressemblances, la dentition pas très affûtée fait partie du packaging et il possède un assistant qui peut l'aider. Mais comme ca ne suffisait pas, Nakagawa nous donne un nain qui grogne – probablement syphilitique et analphabète en plus mais passons ... -. Probablement recalé au Fort-Boyard local, il n'a d'autres choix que de virer du côté obscur de la force tout en étant d'une inutilité confondante. Que dire de son inaptitude à fermer un rideau – geste technique dit « de la tringle » qui différencie les amateurs des pro. -, de ses jets de bouteilles dans un bar qui n'achèveraient pas un moustique hémiplégique en train de péniblement sortir d'une véranda exposée plein sud ou encore de ses multiples blocages de poursuivants – XV de France tremble devant sa puissance - ... Définitivement sacré au Grazzie award du pire assistant de super-méchant en 59, il est une des incongruités fantastiques assumées. On notera aussi une sorcière qui semble s'être paumée de tournage, maquillée pour un kaidan standard, une torture à coup de pied de chandelier – il devient alors un bougieman - ou le « colosse » qui a des crises de tétanie dans ses bras ce qui lui donne un air crétin, ses bras bloqués dans les airs – Icare sous anabolisant -.

Le film débute par contre de manière bien plus sage – et classique -, avec l'arrivée d'un médecin qui reste circonspect devant l'arrêt du vieillissement de la femme. Enfin le château aperçu à la fin est faussement inspiré par ses homologues européens avec de la pierre en vrai carton d'Ecosse, des équipements typiquement asiatique comme des armes d'escrimes, des vraies colonnes grecques qui tiennent le mur, le plafond ou le sol on sait pas bien, ...
C'est assez dommage car dans de rares moments un peu atmosphériques, le cinéaste sort de sa catatonie et livre quelques fulgurances esthétiques comme des lieux embrumés. La seule période notable restera cependant le flash-back relatant la genèse de ce problème, une peinture, des chandelles, un joli jeu d'ombres ... Au milieu de ce fatras artistique, on prendrait du pangasius pour de l'omble chevalier.

Le climax des faiblesses du réalisateur semble avoir trouver une loge pelliculaire. Commençons par la narration. Déjà qu'il se paume régulièrement dans ses scripts, il ne prend même plus la peine de faire des liants. On commence par un flash-back mais il en glisse un autre à l'intérieure, à la coupe, sur un coup de tête. Etant assez simple, on s'en sort mais pour la fluidité du récit on repassera. Cette mise en abîme mal négociée est un exemple de son ingérance. Plus embêtant, il va générer deux histoires – qui vont bien évidemment être liées -. S'il passe de l'une à l'autre sans prévenir, les faire se réunir tourne un peu à la colonie de vacances ... On passe du vampire, au flic, aux nains, à la vieille, au colosse, au journaliste ... Et attention pas question de faire cela dans un lieu habité mais bien dans un coin paumé en pleine montagne dans un château caché dans les rocs – oui en fait on peut appeler ca une grotte, mais eu égard aux origines sociales du Dracula local, on va éviter d'être péjoratif -.

Si c'est déjà bien compliquer de se sentir impliqué dans l'intrigue, la direction d'acteurs est encore pire que d'habitude, à se demander s'il était sur le plateau. Amachi cabotine a mort pour faire sortir son dentier et tout le monde en fait le moins possible. Peut-être avaient-ils prévus le naufrage et voulaient qu'on les oublie vite ... ?
Toujours est-il que pour une de ses rares incursions dans le monde contemporain, Nakagawa se vautre complètement amplifiant ses tares et ajoutant un duo aussi improbable que ridicule au nouveau folklore d'après-guerre.

Avant le Methode de Heimlich, le chandelier colle, elle mute pour prendre son pied
Polnareff il a vraiment mal tourné

Il décrochera le tableau ... Ex-pivot des Tokyo dwarfs ?

Miss Japon 59, le passage en maillot sous Lexomil, un moment phare

TEXTES, IMAGES, INTRIGUE, REFlEXION, COURAGE De Hibou Graïb

mardi 23 février 2010

Flashback

Flashback - 2000
Sous-titres : Gare au faucille

Genre : Faucille non affûtée


Enfant, Jeannette a été témoin du meurtre de ses parents, sauvagement assassinés à la faucille par un individu portant des vêtements de femme. Aujourd'hui adulte, et après de longues années passées dans un centre psychiatrique, elle est prête à redémarrer une nouvelle vie. Mais son passé n'a pas fini de la hanter : des personnes de son entourage disparaissent, victimes à leur tour du mystérieux tueur à la faucille...


Oh un slasher allemand ! J'ai aimé chez eux The Pool et Anatomie... Là je vous raconte pas comment j'ai halluciné avec ce film !!!
Allez je vous raconte :

Ma critique sera assez "spoilante", mais ce n'est pas grave car je doute fort qu'après l'avoir lu, vous aurez envie de voir ce film...

Tout commence normalement donc : une fille et un mec qui flirtent dans la cabine d'un train et soudain swiip, coup de faucille ! Puis on enchaine sur un autre meurtre, celui des parents de notre héroïne : c'est gentiment sanglant et le tueur est déguisé en femme (une vieille robe à fleurs toute laide + une perruque) pour du "Psychose" en rire !

Des années passent, notre héroïne donc ici plus âgée sort du centre de psy, on lui confie même un job (histoire de se réinsérer et d'aller encore mieux), celui de prof d'italien particulier pour trois ados gosses de riches dont les parents sont loin en vacances. Un frère et deux soeurs, elle est à peine plus âgée qu'eux et voilà ti pas que le jeune homme tombe sous le charme... Et balabala, et moi je m'ennui...

Puis voilà une initiative ! Une fête s'organise (oui la maison est grande avec terrasse et piscine) avec plein d'ados (amis) et là on se dit : Chouette voilà l'excuse pour un petit massacre sans scrupule, vu tous ces crétins qui jouent à "montrez-nous vos seins dans la piscine" ou des crétines qui s'appellent avec leur portable alors qu'elles sont à 5 mètres l'une de l'autre (le pire c'est qu'elle font exprès !)... Et devinez quoi chers (es) lecteurs (rices) ??

Rien, niet, nada ! Pas de seins ni de meurtres !!
Oui, il l'a fait le mec (il s'appelle Michael Karen pour info...) : une fête qui ne sert à rien !

Alors là je me dis : Sois tu repars avec les invités (tu étiens donc) ou sois tu fais l'after, qui c'est ? Ca peut être plus drôle voir plus gore ?!

Bien vu, le deuxième acte vire à la parodie et à la niaiserie campagnarde, on oublie déjà le début et le but initial de Flashback, on sait juste qu'il y a un tueur (et une faucille).... Courage, courage, plus que 30 min. De la parodie se dévoile un twist pour le dernier acte (pas bête ceci dit). Un retournement de situation qui n'a plus d'effet, vous comprendrez bien, vu ce que l'on endure avant d'en arriver là !

Final qui offre meurtres rouges et du rythme, mais bon c'est naze ! C'est mal filmé, mal joué, mal écrit (ou pas écrit ?!)...

Pour finir je dirai qu'avec Flashback je suis d'accord sur un point (si si) : Une des filles qui dit que le cornichon dans le Cheessburger c'est dégeu et que ça sert à rien ! Je suis 100 % d'accord avec elle !!

Un stock-shot de "La cité de la peur ". Attention chéri, ça va couper
Avant l'attaque au marteau en papier, l'attaque à la faucille en plastique. L'international communiste est de retour.

"Flashback", un film main...stream ?

La dernière pasionaria guévariste n'a plus toute sa tête. Elle prend un arbre pour un suppôt du capitalisme.


Le regard vide, l'absence d'expression, les pupilles fixent, pas de doute on est bien dans un slasher.


Drame de la différence. Encore une actrice de slasher rejetée par sa famille.

lundi 15 février 2010

The Lovely Bones

The Lovely Bones - 2010
Sous-titres : Aux larmes citoyens
Genre : Télétubbies à la guimauve

Trois, quatre :

Moi à mon Bisounours
Je lui fais des bisous
Des gentils, des tout doux
Des géants, des tout fous
Un bisou sur la joue
Un bisou dans le cou
Car mon p'tit Bisounours
Il adore les bisouuuuuuuuuuuus

http://www.coucoucircus.org/da/generique.php?id=531

Mais quel beau film ! Mais quel amour de film ! Mon Dieu que c’est beau !

Si les larmes ont été inventées c’est pour ce type de métrage. Elles ruissellent le long de nos joues, avec plus d’intensité qu’un tremblement de terre à Haïti.
On n’avait ( navet ? ) pas connu cela depuis « Love Story « ou «Titanic »( le beuglage de Céline Dion en moins, c’est toujours ça de pris )

Loin de moi l’idée de dire du mal de ce chef d’oeuvre, que s’il avait pas été tourné, le cinéma il aurait pas été pareil. D’ailleurs on a pas le droit d’en dire du mal. Ah ça non !!!
Une fillette violée et tuée par un fou et qui navigue ensuite dans un univers pastel mignon comme tout, c’est tellement beau et plein de bons sentiments que ce serait amoral et inhumain que de n’y voir qu’une exsudation larmoyante à destination des lecteurs de la série Harlequin.

Un flot d’émotion nous transporte ! Un torrent de sensibilité nous assaille ! Un ébranlement de la moelle osseuse nous assiège ! C’est bien simple, tout mon paquet de Kleenex y est passé et encore j’en ai demandé un à ma voisine, qui elle a perdue 3 kilos à force de larmes.

Mettons en exergue , LA scène et LA phrase qui vous anéantie de bonheur laudatif :
Une boule à neige ( vous savez le truc que tous les touristes à la con du monde achète et qui fait très beau sur la cheminée, à côté de la tour Eiffel en plastique et la bouteille d’eau en forme de vierge de Lourdes ) avec un pingouin ( à moins que ce ne soit un manchot ) dedans. A un moment, le type dit, comme une réflexion livrée au temps et à l’infini : " la vie est belle pour lui, il est dans un monde parfait".

Ouep. Se voir pour l’éternité, enfermé dans une boule à la con , régulièrement secoué comme un hochet et recevoir des tonnes de neiges artificielles dans la gueule, c’est vraiment un monde parfait . Alors les philosophes de toutes les époques ! Vous, oui vous ! Arrêtez de nous faire chier avec vos théories, le monde parfait existe, Jackson l’a découvert merde !

Un navet aux couleurs pastels, dégoulinant, ruisselant, perlant, exsudant par tous les pores les bons sentiments les plus larmoyants possible.
Si c’est ça le paradis, je m’inscris de suite en enfer !

M.Jackson a dû se faire sodomiser par un orque ou par King-Kong, du coup il a mal au petit trou... ( oui, parce que la poésie ça va deux secondes )

Burp, je vais aller m’acheter de la guimauve.
COELI ENARRANT GLORIAM DEI (Les cieux racontent la gloire de Dieu. )

Tinky Winky et Laa-Laa à la recherche d'un gros calins

Pingouin, pingouin, dis moi qui est la plus mièvre.

Pierre Bachelet n'est pas mort. Il a simplement quitté les corons pour la culture des roses et de la guimauve.
Oui, j'ai l'air un peu niaise, mais le bonnet y est pour beaucoup.

Like a candle in the bouse.

samedi 13 février 2010

Giallo

Giallo - 2009
Sous-titres : le sous-marin jaune
Genre : Louis la broncante light

En Italie, une jeune femme pense que sa sœur a été kidnappée. L’inspecteur chargé de cette affaire craint le pire en pensant qu’elle soit tombée aux mains d’un serial killer qui se fait appeler Yellow.


La vieillesse est un naufrage disait Charles de Gaulle (qui fut un grand amateur de film d’horreur. Et si ce n’est pas vrai, qu’il vienne me contredire !). Un naufrage qui dans le cas de Dario Argento semble devoir durer longtemps, très longtemps. Une longue agonie non seulement pour lui mais aussi pour les fans de la première heure.
Pendant longtemps, il fut celui qui fit imploser les lignes et dynamita le genre avec une poignée de métrages tous plus incroyables les uns que les autres («L’oiseau au plumage de cristal », «Suspiria», « Inferno», «Ténèbres», «Les frissons de l’angoisse»), puis vint le temps de la latence où son oeuvre oscilla entre le quelconque (souvent) et le brillant (parfois), mais toujours nanti de quelques éclairs vibrionnants de génie dans chacun de ses films.
Vint enfin le temps des cerises, le temps des copains, le temps du bousin où le réalisateur innovant et à la « posture rock n’roll » laissa place à un petit vieux réussissant à faire des films uniquement sur son nom avec un sens de l’épure confondant (ça c’est pour être gentil un peu).
Même les Dieux peuvent donc tomber de leur piédestal et lourdement.



Après avoir jugé bon de trahir les couleurs originales pour une récente édition DVD de «Suspiria» (est-ce que l’on change les couleurs de La Joconde ou du Radeau de la méduse, non mais !), après s’être vautré dans l’abus de somnifères avec «The card player » , après avoir démystifié sa trilogie des trois mères avec son hommage zédifiant à feu Bruno Mattei : « Mother of tears», le bon Dario s’attaque cette fois à son dernier titre encore en vie, celui de maître du giallo.
Car voyez-vous, même si ce film est vendu comme le retour du réalisateur à un genre tombé, hélas, en désuétude, Giallo n’est pas un.....giallo. Aucuns des codes s’y rattachant n’y est en effet présent. La seule oeuvre auquelle on pourrait éventuellement le rattacher serait plutôt à chercher du côté de «Louis la brocante » pour l’intrigue et «Le renard» pour le rythme.
L’impression d’être cloué chez papy et mamie un froid et pluvieux dimanche soir d’hiver et de devoir regarder une fiction de France Télévision en somme.
Doit-on chercher dans la psychanalyse les raisons qui pousseraient Dario Argento à démolir lui-même son oeuvre ? Si vous connaissez un pote à Freud ou à Jung, il serait bien aimable de lui poser la question...



Ca commence mollement, ça se poursuit mollement et ça finit mollement.

Triste comme un amour finissant, triste comme une paire de gants pour lépreux, triste comme mamie ayant oublié le numéro de sa carte bleue. Triste.

A ce stade de ma harangue (de la Baltique) et pour ne pas que vous croyiez que je conchie (dans la colle) Dario Argento uniquement par pure aigreur et par pur plaisir, il est bon de dire que le film ne se révèle pas ennuyeux en soi.
Encore faudra-t-il pour cela prendre ce « Giallo » pour ce qu’il est finalement, à savoir un téléfilm de deuxième partie de soirée avec un peu de violence dedans.
Ca a la couleur d’un téléfilm, la forme d’un téléfilm, la cadence d’un téléfilm, mais contrairement à Canada Dry, c’est un téléfilm.
Si l’on désire passer une soirée tranquille au coin du feu en se matant un truc qui ne prend pas la tête et si on a rien d’autre à se mettre sous la dent, alors (et alors seulement) le métrage fera bien l’affaire.

Brody parle à son couteau, il a une idée, Seigner regarde la flamme d’un briquet, elle a une idée, Brody fume une clope, il a une idée (et il fume souvent ! A dégoûter les adeptes de la loi Evin )…c’est fou le nombre d’idées géniales qu’ils ont avec rien ces gens-là !
Tout cela pour dire que niveau scénario, les trois (sic !) scénaristes ne se sont pas foulés pour faire avancer leur intrigue. C’est plus des ficelles, ce sont des cordages de cargo !
Le tout étant noyé dans des flashbacks sur l’horrible aventure qu’a connue le flic joué par Brody et qui sert de justification unique à sa solitude et son côté « ours qui travaille seul car il n’arrive pas à avoir de sentiments pour les autres » (patati-patalère). Notons tout de même que c’est dans ces séquences que l’on peut retrouver quelques « inventions » de mise en scène.
Brody est un acteur sérieux, mais ici il n’est que l’ombre de lui-même, monolithique dans son jeu (deux expressions, avec et sans sa clope), traînant son ennui de séquence en séquence. Il est en cela rejoint par une Emmanuelle Seigner qui n’a rien de…saignante et qui débite de sirupeux dialogues avec son complice policier. Elsa Pataki est fort jolie, mais son rôle consiste à crier et hurler le plus fort possible (ce qu’elle fait ma foi fort bien). Argento n’a jamais été un grand directeur d’acteurs certes, mais là on atteint pratiquement la profondeur de la faille de San Andréas.

Et puis, et puis, il y a le serial killer (joué par un Brody grimé, caché sous l’anagramme de Byron Deidra, mais on ne nous l’a fait pas hein !). Personnage central de l’intrigue autour duquel tout devrait tourner.
Déjà il y a son look, mon dieu son look !! Imaginez un sosie de Sylvester Stallone dans Rambo mais avec la peau vérolée et jaunie par une maladie nommée « Ictère » (plus connue sous le nom de jaunisse, d’où le nom du film et oui !), affublé d’un gros nez (jaune aussi) et vous aurez une petit idée de ce que l’on a pu se moquer de lui pendant son enfance.
C’est d’ailleurs de cette époque qu’il tient sa folie, celle de vouloir détruire ce qui est beau et tout particulièrement les belles femmes qu’il kidnappe, torture et tue.
Argento tente donc de mettre en parallèle le serial-killer et le flic, insistant lourdement sur la personnalité fort proche des deux personnages (traumatisme de l’enfance, solitude, tentative d’exorciser leurs névroses, l’un par le crime, l’autre par la recherche des criminels…).
Une vision freudienne des choses, axée sur le double que Dario Argento a déjà utilisé dans certains de ses précédents films, mais qui ici tombe à plat, principalement à cause d’un scénario qui ne réserve aucune surprise et dont on voir arriver les différentes étapes d’aussi loin que la vue porte un jour de beau temps dans une plaine dégagée.

Le quarteron de fidèles qui continuent à voir dans tout film de l’ex maître italien des références à son œuvre et des qualités à ses poussives tentatives récentes. Ceux-là pourront toujours noter que le film fait consciemment ou inconsciemment de nombreux clins d’œil à la plupart de ses long-métrages majeurs (citons entre autre, « Opéra », « Ténèbres » ou encore «L’oiseau au plumage de cristal » ). Les miettes, rien que les miettes de ce que fut sa magnificence.

Ayant sans doute conscience qu’avec un scénario navrant, des dialogues dignes des musclés, des acteurs peu concernés et un rythme mollasson, il ne pourrait pas en tirer grand-chose, il se tourne vers la violence et une forme de gore (light) dans quelques scènes.
Fortes, elles font mal, voir très mal, le montage étant particulièrement percutant (contrairement à toutes les autres séquences), mais c’est bien peu et cela ne fait pas un film.

L’allongement programmé de l’âge du départ à la retraite étant d’actualité, on pourrait conseiller au réalisateur de se pencher sérieusement sur son dossier. Son nombre de trimestres de cotisations nécessaires est peut-être atteint. Il a bien mérité de se reposer, et d’arrêter de nous faire de la peine.


ILLIC STETIMUS ET FLEVIMUS, QUUM RECORDAREMUR ARGENTUM (Là nous nous sommes arrêtés, et nous avons pleuré en pensant à Argento).


Abracadabra, tou é en moun pouvouar. Y'e souis l'ex-maître de l'illusioun.
Non, vous ne rêvez pas ! Argento à toujours le sens de l'ésthétisation ! Admirons le sac rouge, qui donne toute sa maestria au style du maître !


Crise en Italie. Le prix du bois ayant augmenté de façon vertigneuse, les cadavres sont directement entérrés sur le sol.

Roselyne Bachelot est prête à tout pour écouler ses stocks de vaccin

Alors tu te mets là et moi je te filme en plan fixe pendant 30 minutes. Comme ça on fait trois plans et on rentre.

jeudi 11 février 2010

And now for something completely different


Eu égard à l'afflux ( afflut ? afflu ? afflue ? ) de témoignages de sympathies et de viril sencouragements ( allant jusqu'au touché rectal...quand même ! ) d'une myriade de personnalités ( citons pêle-mêle, l'abbé Pierre, Dario Argento, Wes Craven, Jean Rollin, Pie XII, Jean-Pierre Rafarin, Bruno Mattei, Tracy Lords, Shakira ou encore Joseph Staline ).

Nous sommes honorés ( de Balzac ) de réouvrir les portes de " Bouses de genre ".

Le vénérable Camif s'associera pour l'occasion à d'autres vaillants intrépides pour critiquer dans la plus totale mauvaise foi ( foie ? ) des films qui à n'en pas douter le mérite.
Toujours dans le respect de la syntaxe, de l'érgonomie dialectale et de la déraison sacerdotale, cela va sans dire.


Le blog peut-être écouté sur 104.9 fm par temps calme et uniquement entre 11 h 42 et 11 h 56, dans la région des Abruses.


Tanquam Aegri Somnia ( Comme les rêves d'un malade )


mardi 10 novembre 2009

THE END

Eu égard à certains messages reçus ( de gens et "d'organisations" qui se reconnaitront ) et ayant autre chose à foutre que de me battre avec des moulins à vent, le blog ferme ses portes.
Merci à ceux et celles qui y ont jété un oeil ou les deux.
Et vive "la liberté" blogesque !

jeudi 24 septembre 2009

Complexx

COMPLEXX - 2006 ou 2008
Sous-titre : La Hollande, l'autre pays du slasher débile.
Genre : un slasher slachant slasher se promène slans slon schien.

Des « hardcore gamers » se rendent à la présentation d’un nouveau jeu vidéo virtuel. Certains d’entre eux reçoivent un SMS (ce truc qu’on fait avec un téléphone portable) les enjoignant de rester après la fermeture pour participer à un jeu grandeur nature façon jeu de rôle. Comme ils sont jeunes, fous, beaux et passablement crétins et bien ils décident de rester. Ils vont alors être décimés un à un. Mais alors, qui est le vilain méchant assassin ?
Si le cinéma d’horreur de nos amis les bataves nous a déjà donné quelques belles réussites telles que « l’Ascenseur 1 et 2 « ou « Amsterdamned « de Dick Maas et si l’on excepte le cas particulier que représente Paul Verhoeven, il faut bien avouer que ce n’est pas tous les jours que l’on a droit à une production horrifique venue de ce pays où les tulipes le disputent aux coffee-shops. C’est donc avec une certaine curiosité que l’on insère fébrilement la galette dans le lecteur idoine.
Sauf que, autant le dire tout de suite, la curiosité va vite se transformer en déception et à moins d’être de bien bonne humeur et de n’avoir pas grand chose à se mettre sous les mirettes pour combler son manque « cinéphagique », ce n’est pas vraiment ce DTV qui devrait combler nos attentes de frissons, de sang ou de « complexxité « scénaristique.
Car au final à quoi avons-nous droit ici ? Ni plus, ni moins qu’à une énième variation « slasheriso-survivalusante » sur fond de whodunit classique.

Evacuons donc d’entrée de jeu tout doute dans l’esprit du futur spectateur (s’il y en a).
Il n’y a pas grand-chose à sauver dans cette modeste production au look « téléfilmesque », qui oscille sans cesse entre le passable et le médiocre pour parfois flirter avec le grotesque.
Evacuons également rapidement le concept sur lequel est censé s’appuyer l’intrigue, à savoir le concept du « hardcore gamer » prisonnier, qui ici, n’est qu’un pis-aller destiné à accrocher les fans de jeux-vidéo. Il aurait pu tout aussi bien être remplacé par n’importe quel autre « corps de métier », genre femmes de chambre se rendant à la biennale de l’aspirateur à chaleur tournante, chasseurs au salon du fusil qui tuent les bébêtes ou sosies de Claude François à celui de l’électricité.


Mais là où le bât blesse franchement, c’est que pour un film censé être d’horreur, Complexx est pauvre en tension et extrêmement chiche en effets sanglants (les meurtres sont peu nombreux, souvent hors-champ et toujours sans originalité à moins de vivre dans une grotte et/ou de n’avoir jamais vu un seul film avec meurtres incorporés).
Si le manque de moyens est visible et peut à la rigueur donner envie d’être clément, le manque confondant d’originalité, de tentative d’impulser un grain de folie ou de taper fort dans le sanglant et le craspec, en somme de faire un truc un poil différent de la multitude, donne plutôt envie de se demander le pourquoi de l’utilité d’un tel produit.

Heureusement et sans doute conscient de la faiblesse de l’ensemble, le réalisateur étire l’intrigue sur 1h15 (1h12 même si l’on enlève le générique final), ce qui restera, hélas, comme la qualité la plus probante du film.
Soixante-quinze minutes au cours desquelles deux leitmotivs sont utilisés pour parvenir à faire avancer l’histoire. Un : dès que l’action s’enlise (et c’est souvent) un nouveau protagoniste entre en scène sans apporter une once de surprise, deux : dès que l’action s’embourbe (et c’est encore plus souvent) nos amis les joueurs tentent de trouver une issue pour sortir du complexe.
En effet, les vitres sont blindées, les portes pas loin et même les issues de secours sont condamnées. Alors que reste-t-il ? Un : trouver une clef, deux : emprunter les fameux conduits d’aération (et on ne dira jamais assez combien ce genre de conduit a sauvé d’abrutis coincés dans des situations apparemment inextricables. Merci à eux ! ). Sauf que même avec des plans plus détaillés que les cartes d’états majors des armées, nos attardés céphaliques (l’abus de jeux vidéo s’apparentant ici à une maladie qui attaquerait la qualité des connexions cérébrales) s’y perdent et même y meurent, donnant ainsi droit à d’interminables séquences où nos héros se meuvent à quatre pattes et le cul en bombe. Bien !


Complexx n’est donc que peu sanglant (encore moins gore), peu crédible dans le déroulé des situations (la scène avec le camion, par exemple, étant ce qui peut se faire de pire en matière d’incohérence scénaristique), débite du déjà-vu à la hache et est mou du genou. Un détail cependant pourrait le rendre un peu sympathique (un tout petit peu) et « visionnable » en faisant le repassage par un dimanche après-midi pluvieux.
Ce détail, ce sont les accortes naïades bataves qui parcourent le long-métrage et notamment une fort jolie brunette au décolleté aussi plongeant que les chutes du Niagara et dans lequel on aimerait se perdre pour s’y livrer à l’étude de la Genèse (toi Eve ? Moi Adam. Veux-tu croquer la pomme, belle étrangère ? ).

Tout à l’étude poétique et comparée de la frêle donzelle (ne vous affolez pas non plus, elle reste vêtue tout du long et c’est bien triste), on s’achemine gentiment vers la fin quand tout à coup, paf ! (non, pas le chien) les auteurs nous délivrent un double twist final dans les gencives aussi novateur et inattendu qu’un film de Bruno Mattei de la grande époque !
Etant la seule chose qui puisse à la rigueur retenir l’attention dans Complexx, je n’en dévoilerai pas la teneur. Sachez seulement que le premier est le copié/collé d’un film en trois lettres et le second d’un film en six lettres (il n’y a rien à gagner, donc n’écrivez pas si vous trouvez la réponse !).


Evidemment on pourra toujours rétorquer qu’il s’agit d’un film indépendant tourné avec 50 000 Euros de budget et en 19 jours, que les acteurs sont amateurs (du moins espérons-le pour eux !) et que patati et patata. On peut toujours aussi noter une certaine qualité dans la photographie par rapport à la faiblesse de l’ensemble et un montage, qui bien que manquant parfois de cohérence, reste globalement plutôt correct.

Etonnant qu’un tel film dépasse les frontières de son pays, cela étant sans doute dû au prix obtenu au festival Insomnifest 2008, celui de meilleur film, rien que ça ! (on n’ose imaginer la qualité des autres bobines proposées !).

En résumé, si Complexx vient de Hollande, il ressemble aux fromages de ce pays : pasteurisés et sans saveurs !



Moi pas avoir compris que le suicide au gaz, c'est pas facile dans un frigo.

Quand deux grognasses se rencontrent, elles se mettent à grogner ( surtout celle en rouge qui a pas l'air commode, oulà non ! )

De honte, le réalisateur a décidé de porter la burqa hollandaise.

Mon petit Robert Jensen, tu pourras toujours te recycler dans le film d'entreprise pour cadres dynamiques.


On cherche quelqu'un capable de traduire le mot : November. Le reste on maîtrise.
Merci d'avance












dimanche 16 août 2009

Transformers 2

TRANSFORMERS 2 - MICHAEL BAY - 2009
Sous-titres : La revanche des boites de conserves synthètiques
Genre : Lavage de cerveaux pour temps disponibles


Hello, I’m Michael Bay ! Vous me reconnaissez ? No ? It’s pas possible ! Pourtant I vous en ai fait eating des merdes ! Armageddon, Pearl Harbor et compagnie ! I aussi produit des remakes à la con ! Ah : j’en ai doing des conneries hihi !

I’m, comment on dit in french ? Oh yes ! An « auteur », ahaha ! J’ai beaucoup difficulty à la dire without rire.

Toi, jeune qui me lit ! oui, toi ! You have no talent, but you love argent, pèse, dollars, flouze ? You want “ croquer la vie” ? you aimerez te faire sucer the dick par a whore tout en sniffant coke ? Yes ? So, do comme moi ! Deviens réalisateur of piece of sheet ! It’s easy :

One : No story compliqué
Deux : Fx, fx, fx, fx, more of fx qui font du noise
Three : Cible, the adolescents sans brain qui love coca and pop-corn ! PG-4 ( mentale age of course ! )
Four : A gigantesque campaign of publicité ! Faut que nobody puisse ne pas knows que le film is in salle
Five : Always penser au produits dérivés qui découleron de l’obligatoire succes of the film !
Six : A bombasse lipocusée ( et qui m’a ...yes you see ! ) without talent of actress but with a poitrine refaite and a georgous bottom.


So, my last « film » ( funny like word ) is « Transfomers 2 « baby, and it cost 200 millions de dollars ! More than le PIB of Bangladesh ! I’m not a rigolo !

The story ? You’r killing or what ? Three scénaristes ( des potes chez qui ont fait des partouzes ) for writing un truc qu’un child de 10 ans torche en une heure ! I’m wonderful no ?

Ok ; if you insite, the story :

Sam, un jeune comme il faut, revient pour encore sauver le monde ( ouais il l’ déjà fait il y a deux ans, you crois ça !)
But Sam is an adolescent comme je les love, il rentre à l’université et il a « le vague à l’ame », le pauvre chou, il perd sa girl-friend ( qui est bonne ) et se sépare de ses parents ( deux gros cons de ricains upper-class ) . Ca c’est bon coco ! Ca attire les djeunz.

Sinon, Une guerre sans merci oppose les héroïques Autobots aux terribles Decepticans: cette guerre s'étend de Cybertron jusqu'à la Terre. Et alors ? ben easy, l’armée ( des USA of course, pas de la Russie ou de la Chine, mother fucker ! ) s’allie au gentil Autobots pour botter le cul of the Decepticans et leur boss « The Fallen « .

Comment c’est tout ? C’est déjà super compliqué pour mon public ! Alors la ramène pas, jeunes !

After c’est simple, il y plein de batailles avec beaucoup de light et de noise, a montage haché like oignons in une salade, Sam se tape la bombasse et les USA won the war !

Don’t forget de faire passer un message réactionnaire et patriotique pour séduire les foules et les journalistes et hop !

Et you know what ? 400 millions de recettes in USA baby !!

Allez , je me casse, j’ai un parcours de golf à faire ! A bientôt pour le troisième épisode des robots à la con !

Un film d’une incommensurable bêtise, et j’aime ça bordel !

PLAUDITE, CIVES ( Citoyens, applaudissez ! )



Ah ! l'art moderne, c'est quand même autre chose que ces merdes vieillotes !


Du haut de ces pyramides, 100 ans de cinéma à la con vous regardent

Zoom coco ! Mais non pas sur ses yeux !




J'étais pourtant sur d'avoir rangé mon cerveau là-dedans
( putain Turturo, qu'est ce que tu fous dans cette merde !
)