MORTUARY - TOBE HOOPER -2005
Sous-titre : Hooper avance, Hooper recule, comment voulez-vous qu'il nous Hooperculent
Genre : Cimetiere de l'éléphant.
Tobe Hooper donc, né le 25 Janvier 1943 à Austin et porté disparu le 1er Octobre 1974 date de la sortie de Massacre à la Tronçonneuse. RIP.
En fait après des investigations poussées de la part de toute l’équipe de « Bouses de genre « (c’est-à-dire moi-même), je suis en mesure de vous révéler, en exclusivité mondiale, la vérité au sujet de Tobe !!!
On s’est beaucoup gaussé des personnes qui prétendent s’être fait enlever par des extras terrestres et encore plus de celle qui prétendent s’être fait remplacer par un clone destiné à préparer une invasion de la Terre ( façon « l’invasion des profanateurs de sépultures « ), et bien force est de reconnaître que nous avions tort, car je peux, preuves à l’appui, prouver qu’Hooper a bien été enlevé par une race issu des confins de l’univers : Les « Jaifaitungranfilmsanssavoircomment «, une race de prédateur qui sévissait auparavant surtout en Italie et qui avait déjà procédé à la substitution de Lucio Fulci au début des années 80 afin de créer de toute pièce une nouvelle race de cinéaste appelé les « Elirothiens « .
Car il faut le savoir et l’admettre le Tobe Hooper qui a réalisé le film dont je suis censé parlé ici, à savoir « Mortuary « , n’est pas le vrai !!!! Comment sinon accepter que sa maîtrise, son talent, sa créativité aient pu s’envoler pour être remplacé par une multitude de poncifs éculés ( et non pas enc…bref ) qui fleurirent, qui fleurissent et qui à n’en pas douté fleuriront encore devant la caméra de ce sympathique Plésyausore grabataire atteint d’arthrite créative ?
N’en doutons point, la vérité est ailleurs, et non pas riche comme certains le prétendent à tort (car my tailleur is rich !!) .
Donc Mortuary…
Une mère de famille et ses enfants s’installent dans une nouvelle maison. Déjà la maison, je ne sais pas où ils sont allés la louer mais c’est sûrement pas un type en jaune de Century 21 qui le leur a refourgué, vu qu’elle tombe en ruine, qu’elle est si sale que même les chats n’y vont pas et qu’apparemment il y a eu une famille de malades avant qui y résidait, et pour couronner le tout elle jouxte un cimetière. Un bon endroit donc pour commencer une vie nouvelle !!
On voit ici toute la finesse du scénario qui d’un coup d’un seul nous refourgue un pitch mêlant « Amityville « , « La maison près du cimetière « , « La maison aux fenêtres qui rient pas « et « Réanimator « .
Car figurez vous que la mère a appris un nouveau métier : « Croque-mort ! «, par correspondance sûrement vu comme elle a l’air doué la brave mémère.
Voici l’annonce d’ailleurs, chopé par mes soins dans « Deviendre Croque-mort facile en 10 leçons « :
TOI AUSSI TU VEUX NETTOYER LE CACA DES MORTS ?
TELEPHONE VITE AU 0865926532
TU RECEVRAS CHEZ TOI TOUT CE QU'IL FAUT POUR ESSAYER SUR TES VOISINS
ESSAI GRATUIT. SATISFAIT OU REMBOURSE !!!
Mais enfin, aucune raison existentielle d’être inutilement moqueur, on a déjà vu de très bons films avec un scénario tout pourrit.
Donc ils aménagent in petto dans leur superbe demeure au charme préhistorique et s’ensuit l’inévitable tour du propriétaire, la rencontre avec les voisins, le shérif et les morts qui commencent à affluer et dont » Mémé croque-mort » s’occupe comme elle peut en les empaillant en suivant un livre comme pour préparer un gâteau (sic !) .
Si encore on peut être charitable avec lui concernant la première heure du film (malgré sa recherche de plaire à tout prix à un public adolescent avec scènes dans un cimetière, blondasse à forte poitrine....), mais alors que le film devait véritablement décoller dans la dernière demi-heure, qu'avons-nous ?
Du grotesque avec cette histoire de sel qui tue les morts (Avec le sel « La baleine » tuez les morts sans peine. Hihihihi )
De l'auto parodie ringarde où Tobe Hooper nous ressert les couloirs de TCM2, un redneck croisement débile, surannée et qui prête à sourire de Leatharface et Chop-top (j’en reviens pas encore de la scène avec le hochet style tête de mort), le tout avec des squelettes en plastoc et autres déchets humains en polystyrène même pas expansé renvoyant avec un milliard moins de réalisme à son TCM (dans une autre vie).
ET le fin du fin, comme pour se raccrocher à la mode en vigueur, un twist final débile à souhait
Pauvre Tobe Hooper qui aura vraiment et vainement essayé de redevenir à la mode.
Timeo hominem unius filmi ( Je crains l’homme d’un seul film)
Plan Nichons !!!Le Plastoc..c'est fantastoc.
Elle : " Mais enfin Monsieur, je ne suis point celle que vous croyez ! "
Lui : " Tu n'aimes pas les hommes murs avec une couche confiance peut-être ? Chienne ! "
C'est une bouse, c'est sûr, je confirme. Peut-être que ce film gagne à être vu en VF comme The Mangler du même faux Tobe Hooper (mais qui est tout de même plus drôle). À noter que Dan Byrd, le jeune héros, ne s'en sort pas trop mal.
RépondreSupprimer