RESIDENT EVIL – PAUL W.S ANDERSON - 2002
Sous-titre : Paul Anderson...surtout n’ouvrez pas !
Genre : Bleu comme l’enfer.
Chapeau !!!
Voilà résumé de manière concise la réaction au moment du générique de fin de ce chef d’œuvre qui à lui seul résume la politique des studios hollywoodiens. Mensonge, pognon et vide intersidérale….
Réussir à transformer l’esprit d’un jeu vidéo basé sur l’immersion, la tension, la résolution d’énigmes en traquant des zombies, pour en faire une coquille vide, molle, avec autant de tension que celle prise par un thermomètre à mercure anal sur un téléspectateur de TF1 devant un jeu de télé-réalité, ne peut qu’inciter à l’emphase et au respect absolu pour les auteurs de ce film qui trônera au panthéon du septième art.
Il faut dire que le choix de Paul W.S Anderson comme réalisateur fût un choix à la fois judicieux et d’une rare audace. L’homme ayant déjà réussi à transfigurer les mythes Alienesques et Prédatoriens afin d’en faire une bouillie informe et indigeste. Lui demander de recréer un tant soit peu l’univers du jeu originel revient donc à demander à un cul de jatte de courir un 100 mètres ou à un myopathe de parler sans baver.
Voici le genre de film dont votre cerveau une fois sorti de la projection ne garde rien (preuve qu’il a forcément du y griller quelques neurones et laissé des séquelles.)
De quoi donc puis-je bien me souvenir afin de donner un peu de corps à cette modeste bafouille ?
De la Jolovich, couchée nue dans sa douche, emberlificotée dans le rideau de ladite douche. Ce qui nous enlèvent le plaisir d’enfin voir l’intégralité de ses qualités d’actrices. D’ailleurs en parlant de cette frêle naïade, pourquoi s’obstine t-elle à vouloir « jouer « la bouche entre ouverte en permanence ? Réminiscence de son audition sûrement… En tout cas elle est aussi crédible en guerrière chasseuse de zombie qu’un steak tartare dans une réunion de végétariens intégristes. Bien….
Ensuite je me souviens du bleu !! Un bleu qui fait mal aux yeux, un bleu qui est censé faire peur, un bleu qui rappelle la technologie, un bleu de laboratoires secrets, un bleu qui rappelle certains bars à putes pour matelots en mal d’amour.
Le film est tellement bleu qu’à un moment j’ai cru que j’allais voir arriver à la nage Luc Besson sodomisant un dauphin sur une musique d’Eric Serra !!
Mais non rien d’aussi primesautier, car finalement ayant du m’endormir, je m’aperçois que la Jolovich sort dans la rue et même qu’elle est toute cassée de partout ( la rue, pas la Jolovich ) et on la laisse donc la tête emplie d’interrogation sur son avenir dans ce monde ravagé : « Mon dieu, mais où vais-je bien pouvoir trouver un coiffeur ? « « Comment vais-je m’habiller pour Noël ? « « Qui va me vendre ma came pour que je ne dépasse pas les 26 kilos ? « .
Encore une bouse comme je les aime.
Si parva licet componere magnis (S'il est permis de comparer les petites choses aux grandes).
Je joue comme une gourdasse, mais j’ai un gros flingue
Douche France…( oui je suis ravi de cette vanne, mouahhh ! )
Quoi, c'est pas le bon film ?
7 commentaires:
Hello my beautiful Camif,
Your opinion is funny!
kiss
Merci Milla. Viens me voir toute nue et je te présenterais mes excuses.
Sâches qu'entrouvrir la bouche est signe d'intense reflexion (regarde Rie Rasmussen dans Angel-A, tu vois, alors, hein, bon)chez la femme bessonienne comme chez le lombric du Guatemala.
Merci pour ces précisions. Je ne le savais pas. Comme quoi il faut toujours regarder à la loupe le monde animal.
Oh il est sympa ce film quand même, ça se laisse regarder, y'a bien pire...
Effectivement Steph, il y a les deux suivants. Mouahhhh !!
Camif,
J'adore tes critiques, toujours un bon moment bien poilant.
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