WISHCRAFT - DANNY GRAVES - 2002
Sous-titre : Il a une bite de taureau...il déflore une morue.
Genre : Sous-Slasher intergalactique
Un scénario singulier, une intrigue d’une originalité confondante : « Un jeune étudiant, mal dans sa peau ( non ? Et si je vous jure ! ) ,est amoureux d’une pouffe avec un joli cul mais sans cerveau incorporé ( curieux comme ce genre-là pullule dans un certain coin reculé du monde que l’on nomme communément les Etats-Unis D’Amérique ) , un jour il reçoit par la poste un coffret avec une bite de taureau ( dans le film il dise pénis jugeant que cela fait trop vulgaire pour les chastes oreilles des crétins boutonneux à qui est destiné ce joyaux ), et cette verge est, figurez vous, vieille de deux cent ans !!.
Et même qu’elle a le pouvoir d’exaucer trois de ses vœux...c’est quand même plus fun qu’un génie gros et gras qui sort d’un lampe à la con, un bon point donc pour les scénaristes.
«. Hop ! Les deux premiers qu’il fait lui permettent de se taper la bimbo au joli popotin. ( Oui deux car bon la première fois il s’était trompé en essayant de dire le voeux en latin...yeahh ! ). Une truffe se tape donc une radasse ( pourvu qu’ils ne soient pas fertiles donc )
S’ensuit de purs moments d’intensités érotiques qui font passer « l’Empire des sens « pour un vulgaire film promotionnel destiné à nous vendre une lessive en poudre, c’est beau, c’est touchant, c’est gracieux, c’est incomparablement émouvant et franchement bandant !
Puis après cette mise en place des personnages bouleversantes d’intensités dramatiques, on arrive au cœur même du film (au bout de 45 minutes, le temps de 3 paquets de Pop-Corn),donc il y a un méchant avec un masque qui fout les jetons et qui se met à décimer des étudiants (admirons ici ce que l’on peut qualifier, sans avoir peur des mots, d’audace scénaristique, quelque parte entre De Palma et David Lynch en fait.).
Et là on assiste à une telle violence dans les crimes que le réalisateur dans une louable intention de ne point trop nous choquer préfère ne point trop nous les montrer et s’adonne à l’art de la suggestion ( qu’il en soit remercié pour les siècles et les siécles, cela nous évite en effet quelques nuit cauchemardesques ).
Enfin après moult rebondissements, de situations, dans la féroce et intriguante enquête policière qui s’ensuit, intervient dans une tension à peine croyable le twist final et la révélation inattendue de l’identité de l’assassin (Que le premier qui ne le trouve pas, retourne voir Willy sodomiser son amie Maya l’abeille ! )
Le tout sur des dialogues à faire pâlir Michel Audiard par leurs richesses, leurs justesses et leurs humours décapants. Une musique qui fait passer les meilleurs morceaux des Goblins pour un concerto de flûtes lors d’un spectacle de fin d’année d’élève de CM1, un réalisateur touché par la grâce qui multiplie les audaces (champ, contre-champ, photographie à couper le souffle, montage au cordeau, multiplications des angles de caméras..).
Et vous avez là le slasher movie ultime, que dis je !! Le film de genre qui fait imploser les limites du genre lui-même !!
Le film que le cinéma il aurait pas été pareil s’il avait pas été réalisé, et que ça aurait été bien dommage.
Inoubliable et déjà culte
Nolite mittere margaritas ante porcos... Ne jetez pas de perles devant les pourceaux.
Mad Masque.
Et hop ! Ejaculation !
La bite de taureau séché, ça perd en qualité.
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