Sous-titres : Suicidez-vous avant de voir le film
Genre : Que du vent
Ce qu’il y a de bien avec Shymalanman, shamylanana, shymlaaman, shamalowanan, shymolaman, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, appelons le Jules.
Genre : Que du vent
Ce qu’il y a de bien avec Shymalanman, shamylanana, shymlaaman, shamalowanan, shymolaman, ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, appelons le Jules.
Donc, ce qu’il y a de bien avec Jules, disais-je avant d’être grossièrement interrompu par moi-même, c’est sa constance à faire des films de plus en plus mauvais. C’est une sorte de Newton d’origine Indienne.
Regarder un de ses films revient de plus en plus à se tenir sous un pommier. On est sûr et certain qu’à un moment une putain de pomme va venir s’écraser comme une fiente sur notre visage ( oui la métaphore c’est mon fort, comme dirait Nelson....le jeu de mot aussi d’ailleurs ).
La constante qui consiste à creuser le sillon de la médiocrité de films en films devrait bientôt lui valoir de se retrouver en Chine.
La constante qui consiste à creuser le sillon de la médiocrité de films en films devrait bientôt lui valoir de se retrouver en Chine.
Souvenons-nous !
Et oui il n’est pas si vieux le temps où Jules fit preuve d’un peu de talent avec le « 6 ème sens « ( un peu car son twist final est tout de même archi-pompé sur un film qui se nomme « Réincarnations » et qui date de 1981 ), de même on peut être à la rigueur complaisant avec son « Incassable « ( bien qu’il m’a quand même pas mal cassées deux choses auxquelles je tiens tout particulièrement ) malgré un fantastique bas de gamme et sans aspérité qui évidemment n’a d’autre but que de plaire aux plus grands nombres.
Mais alors ensuite, c’est la descente en piquet vers l’abîme.
Signes : Un truc gerbant, à la sauce néo-chrétienne.
Le village : un machin qui fait illusion 25 minutes avant de se foutre de son public et nanti d’une des fins les plus connes que le cinéma est jamais porté.
Et on creuse encore plus bas avec le « je suis le plus fort, mais les médias c’est que des méchants, alors je fais un film pour dire combien ils sont pas gentils et tout », nommé en français « la jeune fille et l’eau « , un des films les plus obscènes du monde dans son narcissisme, le réal allant jusqu’à se donner le rôle d’un auteur dont l’oeuvre va changer le monde ( rien que ça ! ).
En tout cas, pour changer le monde, il faudra faire autre chose que ce « Phénomènes « ( oui parce que c’est de ça que je suis censé causé, hein ? ), sorte de vision carnavalesque du fantastique moderne.
20 minutes et puis tout fout le camp ( autre constante de l’oeuvre de Jules, finalement il devrait faire des courts-métrages, lui ), ça commence plutôt bien, on est même tout proche d’y croire à son truc qui fait que les gens se suicident, la mise en scène tient la route aussi, c’est suffisamment oppressant et tendu pour qu’on s'y accroche et puis paf ! ( non pas le chien ) le Jules atavique reprend le dessus. Le pathos !!!!!!!!!!!! le pathos !!!!! le pathos !!!!! Il aime bien le pathos le Jules. Et alors là il nous le sert à toutes les sauces, le pathos ( comment ? des pâtes en sauces ? ) .
Bon comme je commence à m’emporter dans la tourmente verbeuse, résumons cette bouse :
Avoir un tel scénario et en faire un mélo abscons où le pathos l'emporte sur tout le reste, ça force le respect. Inoubliables séquences où ça chiale et où c'est émouvant tout plein.
Réussir l'exode d’une ville comme New-York en proie à une attaque en nous montrant 4 personnes dans une gare comme s'ils allaient en vacances au ski, c'est d'une intensité dramatique que n'aurait certainement pas renié ce bon vieux Derrick. ( paix à son âme, RIP )
L'inanité de certains dialogues, empilant les lieux communs, les hautes digressions scientifiques et sombrant parfois dans le comique involontaire pourraient toutefois faire le délice des nanardologues patentés. Sauf que le film se veut beaucoup trop sérieux pour cela.
Ah ! N'oublions pas et jamais, l'interprétation d'acteurs qui visiblement savent qu'ils sont en train de jouer pour la postérité dans une oeuvre qui défiera le temps, surtout la madame au grand yeux bleus qui a le charisme d'une huître au visage mangesque.
Re ah ! La fin, un monument que l'on voit arriver depuis le sommet de l'Everest par temps clair.
Si même le twist final n'en est plus un, que reste-t-il à Jules ?
Faire un film avec des suicidés et se suicider soi-même, serait-ce un concept ?
Un bien beau gâchis pour un sujet qui aurait pu être une franche réussite.
Et quitte à me contredire, c’est toujours moins pire que ses 3 derniers films, en fait Jules est un grand sentimental, un peu niais, un peu concon, mais un sentimental, notion qui m’est étrangère depuis la perte de mon pucelage à l’âge de 9 ans par la grâce d’un voyage avec un Père blanc sur les rives de la Mer morte.
Encore une bouse comme je les aime. Merci Jules !
RISUM TENEATIS ? (Pourriez-vous ne pas rire ? )
Non Corbier n'est pas mort ( même lui ça l'étonne )
Un remède de grand-mère pour visionner une bouse sans avoir l'odeur. Merci mamies !
Un remède de grand-mère pour visionner une bouse sans avoir l'odeur. Merci mamies !
On a retrouvé Candy, elle est toujours aussi expressive et elle attend toujours le petit prince des collines.
Ah très bien cette critique et comme d'hab une grosse "marade" !
RépondreSupprimerUn film qui restera pour moi dans les anales grace à LA scène avec la plante en plastoc...rien que pour ça moi je dis : merci monsieur Schamalow (Jules donc).
Bon hop on garde le rythme car Hollywood semble vouloir soutenir ton blog en produisant nanars et navets à la pelle !
Vivement le prochain film de Jules!!
RépondreSupprimerLe début est réussi. On accroche très vite. Les scènes de suicides collectif sont jouissives. Puis.... plus rien.
RépondreSupprimerJules était il en panne d'inspiration ? En tout cas, la fin est super énervante.
Vlà un film qui donne envie de polluer la terre.
J'ai pas vu le dernier Jules. Mais bon, à priori, je suis d'accord avec l'avis de Camif : c'est nul.
RépondreSupprimerBientôt la critique sur mon blog (Les bouses que je n'ai pas vu mais dont je vais qd même dire du mal).
Lombricus
(mis je vais qd même le voir à cause de la scène de la plante verte qui m'intrigue)