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samedi 20 juin 2009

Meurtres au crayon


MEURTRES AU CRAYON
Genre : Giallo Belge

Sous-titres : Fist-fucking au crayon de papier.

Non je ne déconne pas, ce film existe vraiment et c'est le premier, seul et unique ( à ma connaissance du moins ) giallo belge.... Oui je sais un giallo belge c'est comme un sirtaki suédois ou un Français qui ne se prend pas pour le centre du monde, ça fait rire.

Notez les accroches du recto de la jaquette ( cf. ci-dessous ) : impossible de faire plus con et plus mensongers ( en plus d’une traduction faite par un étudiant croate ayant abusé de Chouchen breton ) .
"Un polar au niveau international" , "un thriller fort passionnant et plein de clin d’œil qui ressemble aux films d’un Brian De Palma. » !!! Ah ouais !!
Allez je fais court, c'est à mourir d'ennui et ça ne dure qu' 1 h 15 !

D’entrée, on sent que va être un truc qui dépasse l’imagination de la bêtise humaine et de la ringardise consommée. Le film ayant été tourné en Flamand, la traduction du titre a comme qui dirait un léger souci. En effet ( cf. capture ci-dessous ) le carton du titre indique « Meurtre » sans S, en opposition avec le titre supposé qui lui nous indique avec envie qu’il y aurait plusieurs meurtres !! Oula, oula, oula !! C’est que l’affaire est d’importance, messieurs, dames !!

Tout un tas de questions et d’interrogations métaphysiques se mettent dés lors à défiler à l’intérieur de mon cerveau embrumé.
Y’a-t-il un seul meurtre ou plusieurs ? Est-ce par souci d’économie que le S fût enlevé du titre ? Pourquoi n’y a-t-il pas de « s » à crayon ? Le tueur n’a-t-il pas les moyens de se procurer plusieurs crayons ? Est-ce un papetier qui a fait faillite ? Le « s » manquant est-il une manière de faire comprendre au spectateur l’insondable inutilité de toutes vies humaines ? Ce « s » est-il la clé de l’énigme ? Doit-on y voir une quelconque forme de racisme vis-à-vis de cette vibrionnante consonne ? Le beurre est-il soluble dans le Banga ?

J’en étais là de mes interrogations quand tout d’un coup le film commença. Et là ce fut le drame.

Déjà le commissaire ( ou inspecteur je ne sais plus ) ressemble comme deux gouttes d’eau à un acteur de porno français de la fin des 70’s et du début des 80’s, dont j’ai oublié le nom mais pas le visage ni la...bref . Sauf qu’on ne le verra jamais à poil ( dans un film d’une telle classe, vous n’y pensez pas ! ) et que son crayon il ne s’en servira qu’hors champ ( alors qu’il mériterait franchement de se faire sodomiser par tous les blacks de la terre, des mers et de l’univers )

Mal filmé, mal joué, idiot, avec des dialogues qui feraient rougir un Bruno Mattei en plein forme et par dessus-tout d'un racisme qui ferait passer une blague des " Grosses têtes " pour une déclaration d'amour entre les peuples. ( Par exemple les noirs n'ont pas de noms dans ce film, ils sont juste les noirs ou les nègres, ou face de craie etc.. D’un haut niveau donc)
Peut-être est-ce une volonté de la part du maestro de reprendre le phrasé type de la police ? alors que ce genre de langage n'est pas usité dans notre maréchaussée, allons, allons . Mais que l'on se rassure, il y a aussi de la misogynie et de l'homophobie ( mais moins )...ouf on a eu peur !
Par contre, le meurtrier est blanc et lui il a un nom. Un nom mais pas de cerveau donc.

Sympa aussi un giallo où on découvre l'assassin au bout de 15 minutes et où l’on a droit à un seul vrai meurtre, ça doit être ça le giallo-belge.

Une dernière : Le commissaire s'appellant Van Houtte et qu'il déborde de haine vis-à-vis des noirs...c'est donc le commissaire Van Houtten.
Merci d'avance.

J’en ai presque honte d’avoir déterrée ( comme dirait l’ami Marc Dutroux ) cette merde sur patte qui fleure bon une certaine idée de l’imbécillité, de la connerie humaine puissance 100 et issue du trou de balle d’un réalisateur qui je l’espère mourra dans d’atroces souffrances.
Pourquoi est-il si méchante ? Passsqueeeeeeeeeeeeeeeuuuhhhhhhhhhhh !!!

FACIT INDIGNATIO VERSUM ! (L'indignation fait jaillir le vers !)

Le fameux " carton" d'introduction.

Le gant noir sur le côté qui prouve à la terre entière qu'il s'agit bien d'un giallo (en plus du crayon dans le nez, mais si regardez bien !)

Notre vaillant inspecteur en pleine action ( il vient de voir un type qui n'est pas blanc faut dire )

L'érotisme dans le giallo n'est ici pas un vain mot.


Notre tueur qui prépare son arme du crime (là il taille un crayon )

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