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dimanche 10 mai 2009

HOMMAGE AU MAGE : THE BRUNO MATTEI STORIA - PART 2

Seconde partie du vibrant hommage au roi de la bouse, Bruno Mattei. C'est beau, c'est bien, c'est unique. Morceaux choisis de sa filmographie.

"Casa privata per le SS" aka "Hôtel du plaisir pour le SS" aka "Private House of the SS" aka " SS Girls". 1977

Genre : Naze de Nazis
Sous-titre : Oberstrumfürher Mattei au pays des brouzoufs facile.

Au début de la deuxième guerre mondiale, un officier SS est chargé de mettre sur pied un bordel rempli de putes entrainées aux pires déviances sexuelles et destinées à satisfaire les plaisirs les plus dingues des officiers du 3èm Reich durant leur séjour

Surfant sur la "mode " du film de naziploitation, Mattéi nous offre tout de même un des meilleurs ( ou un des moins mauvais ) film de ce genre si particulier.

Du cul, de la perversion, de jolies madames, quelques scènes coquines. Curieusement ce métrage est assez correct et concret au niveau du rythme et du scénario. Une très bonne bisserie donc ( sur l'échelle Matéienne, c'est même grandiose )
Les acteurs ont décidemment cherché partout un scénario.

On a retrouvé la 7ème compagnie
Deux drapeaux, un portrait, des femmes à poil, un peu d'imagination déviante et hop une scène dans la boite !



L’autre enfer ( co-réalisé avec le redoutable Claudio Fragasso ) – 1980
Genre : Mattei ma none troppo

Sous-titre : L'autre enfer c'est les autres


Ici Le Mattei surfe sur les films de « Nunsploitation » à tendance démoniaque. D’un pierre, deux coups donc. Une sorte de mixe débile entre « Les diables « et « Carrie »

Une série de phénomènes bizarres et de meurtres inexpliqués se produisent dans un couvent. La mère supérieure fait appel à un exorciste, mais celui-ci échoue dans sa mission, incapable de déterminer ce qui cloche dans ce havre de paix et de méditation. Un prêtre, spécialiste en parapsychologie, prend la relève afin de tenter de percer le mystère qui hante les lieux.

D’une lenteur assez exaspérante, des effets spéciaux très heu...spéciaux, une bande son piqué entièrement à « Blue Holocaust », mais soyons honnête la photographie n’est pas moche et les acteurs dont le métier et une ambiance gothique du pauvre assez bien installé. Malheureusement avec autant de dialogues nazes on se fait vite chier ( et je suis poli ).
Pour un film dirigé par deux des plus grands malades du bis italien, c’est tout de même presque excellent !

Une cloche, deux réalisateurs clochards, trois bonnes raisons de faire une bouse



Oh my god !! Je tourne avec Mattei !

MC cornette , Yo ! Check the rules han han !


Virus Cannibale Aka Hello of the living dead Aka Virus : l'inferno dei morti viventi – 1981

Genre : Zombie-culte

Sous-titre : Quand il n'y a plus de place en enfer, Mattei les engage pour faire un film

Cette fois, c’est un pompage éhonté du Zombie de Romero ( même la musique est celle des Goblins ) avec un poil de canniboules, une pincée d’érotisme, le tout mis bout à bout avec des plages entières de dialogues navrants et de stock-shots piqués dans des documentaires animaliers et/ou anthropologique.

Mais, il faut bien l’avouer, c’est très rigolo si on le prend au second degré ( y’a intérêt d’ailleurs ! ).
Un diable de mauvais film, sans rien dedans, mais probablement le plus connue des Mattei’s movie.



A votre avis, d'où est tiré cette image :

1 / Des études éthnologiquesde Bruno Mattei dans sa prime jeunesse ?

2 / D'une soirée fist-fucking et arts premiers ?

3 / D'une projection-test de Virus Cannibale ?

Toi derrière la caméra, t'es vraiment un malade

Tiens, le bleu revient à la mode. Le fusil se portera en plastique cette année.


Les rats de Manhattan Aka Les Mutants de la Deuxième Humanité Aka Rats : notte di terrore – 1984
Genre : Post apocalyptique u pauvre
Sous-titre : Et l'atome créa les rats en plastiques.
Dans un monde post-apocalyptique, 225 années après qu'une guerre atomique ait ravagé la planète, un groupe de survivants erre sur la terre dévastée. Tandis que sous eux, dans le monde d'en dessous, d'autres hommes, qu'ils ont oublié depuis longtemps, survivent également. Bref, notre groupe de survivants écume les ruines pour trouver de la nourriture ainsi qu'un endroit où se loger. Et ils trouvent tout cela à Manhattan, dans une demeure au sein de laquelle prolifèrent les rats. Ces derniers vont très vite devenir hostiles.

Evidemment le succès colossal de Mad Max 2 ne pouvait échapper au regard de lynx du bon Bruno. Ni une, ni deux, avec une carrière de pierre, deux salles, trois mots, un bout de rue, des rats en plastiques et de vibrant stock-shot de derrière les fagots, le voilà parti faire un film post-apocalyptique.
Le plus grand moment étant sans conteste le pré-générique qui campe l’intrigue, un grand moment à ne pas raté sous peine de ne pas savoir ce que le rire peut provoquer chez un bipède

Je pense que Ce film est encore plus mauvais que les précédents, ce qui constitue en soi une forme de défi lancé aux étoiles. Mais c’est pas à Bruno qu’on va la faire, non Môssieur !!! Il peut encore faire pire que le pire, et le pire c’est qu’il le prouvera !!

Une des rares exemples d’un film tellement mauvais, qu’il en est devenu culte ! On dit Chapeau ! on dit Monsieur ! on dit sa Seigneurie ! on dit respect !

L'instant précis où la madame ( à gauche ) se rendit compte dans quoi elle jouait. On est depuis sans nouvelles.

Une scène d'une crédibilité inouie ! Comme quoi les rats c'est fort comme des élaéphants

Les acteurs sont habillés par Emmaus France. C'est l'abbé Pierre qui doit être ému.


1 commentaire:

locutus57 a dit…

Ah, "virus cannibale" et "les rats de manhattan" sont pour moi les films les plus drôles du maitre. "L'autre enfer" traine chez moi depuis longtemps, il faut que je me motive à le mater.
Mais le nazixploitation de ton article me tente bien. J'espere le trouver un jour en VF.