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dimanche 24 mai 2009

LE ZOMBIE VENU D'AILLEURS

LE ZOMBIE VIENDU D'AILLEURS - Norman G.Warren ( le G c'est pour Guignol ? ) - 1978
Genre : Zombie-movie sans zombies
Sous-titre : Au nom de l'humanité cinéphage, ne revient plus jamais !
Hu !!! Celui-là il est vraiment bien ! Il repousse en quelque sorte les limites de l’ennui et c’est beau.
Du sieur Warren, je n’avais vu que l’ineffable et épouvantablement mauvais « La terreur des morts-vivants «. Mais il faut bien avouer qu’il va y avoir un sacré concours pour déterminer lequel des deux métrages remporte la palme de la plus grosse bouse. Un concours qui demandera certainement un sacré recul pour s’empêcher au choix de rire ou de s’auto-ligaturer les yeux afin de ne plus voir ce genre de machin.

Déjà et c’est rigolo, je me demande bien qui a eu l’idée de donner un tel titre français au « Prey « original. Je sais bien que le mot zombie dans un titre était fort accrocheur surtout pour un film sorti juste après le succès de celui de Romero, mais quand même !!! Osez titrer la péloche « Le zombie venu d’ailleurs « alors qu’il n’y a pas la queue d’un mort-vivant ( ni aucun autre type d’organes d’ailleurs ) à l’horizon, ça sent quand même le gros foutage de gueule.
C’est comme si on avait rebaptisé « Texas Chainsaw Massacre « par « Le zombie texan « ou « Shining « par « Le zombie qui va devenir fou « . Mondo Cane.

En même temps, si le film est bien, il peut s’appeler comme il veut ! Sauf que là, cela ajoute encore plus à la médiocrité de la chose.

Résumons l’histoire : Un extraterrestre arrive sur terre et rencontre deux lesbiennes éloignées du monde et reclus volontaires dans une grande maison. Son but c’est de trouver des protéines pour son peuple. Une heure dix-sept d’un ennui mortel plus tard, il va trouver la réponse en découvrant que manger les humains c’est bon et c’est plein de vitamines, de protéines, d’acides aminées et tout le reste.
Voilà, voilà. Et entre temps il ne se passe rien ou si peu.
De loooongs dialogues glissant vers le drame psychologique qui ferait passer un sitcom brésilien pour une œuvre philosophique, deux trois gentils broutages de minous ( suggérés, on se calme ), des rebondissement qui tourneboulent la tête et des questions incroyables du genre : « le perroquet va-t’il survivre ? le ET va-t-il niquer les deux lesbiennes ? vont-ils faire une touze ? pourquoi ? suis-je encore conscient après un tel film ?

Il est vrai que c’est un des films les plus fauché qu’il m’ai été donné de voir. Déjà il n’y a que six acteurs crédités au générique et encore trois sont des figurants qui n’apparaissent que quelques secondes ! Les décors sont constitués de trois pièces et deux extérieurs ( ou presque ) et il a dû être shooté en trois week-end.

Rempli d’invraisemblances comme c’est rarement permis, il comporte une scène d’une telle nullité et d’une telle « grotesquise « qu’elle peut aisément trouver place sur un podium.
Alors que le ET tente de marcher sur l’eau ( vu qu’apparemment il ne connaît pas cette matière alors qu’il parle anglais et qu’il a voyagé des millions d’années lumières ! ) à la manière d’un Jésus de pacotille, il se noie. Les deux femelles vont tenter de le repêcher. Et c’est là que c’est magnifique, car on a droit à deux longues minutes magnifiques au ralenti où ils se débattent dans une eau marécageuse et c’est loooong mais loonng et c’est grotesque mais grotesque !!! MDR ( comme disent les djeunz ). On est proche de l’abstraction tant c’est con !
Une autre scène directement tiré de « la cage aux folles « fera fureur chez les amateurs de zéderies hystériques.

Dire qu’il y a des amateurs pervers du réalisateur, qui zieutes en cachette ce genre de truc et qui tentent d’y trouver un sens !! Plus qu’un état d’esprit, une sinécure !
Respect pour cette bouse Monsieur Warren !!!
La puissance métaphorique de l'actrice au fond du trou
Attaqués par un bout de bois, sauront-ils s'en sortir ?

Bon maintenant ça suffit avec les hommages à la con à Michel Serrault !


A la vue du script, les créatures douées d'intelligence décident, avec sagesse, de mettre fin à leurs jours.
On ne sait si le plus drôle c'est le maquillage ou le sous-pull

Et là d'un coup, l'action s'emballe. La dame prend une bouteille de soda !





2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ouah ! Comme ça à l'air bien. Faut que j'en vois au moins un de Warren...

Alambic

locutus57 a dit…

Pour moi, le plus chiant des Warren reste "inseminoid" également sortie en France chez neopublishing. Mais bon, tous ses films sont chiants.

Autrement même si le titre francais est idiot et que le film n'a que peu d'intérêt, j'ai trouvé le final assez marrant.