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mercredi 24 octobre 2007

Hostel




HOSTEL – Elie Roth – 2005

Sous- titre : Ils venaient d'avoir 18 ans,Ils étaient beaux comme des enfants et Ils sont morts.

Genre : East Bouse Story

La nouvelle référence du film d’horreur, un film d’une cruauté jamais vue, le meilleur film d’horreur de ces 25 dernières années, Tarentino se touche en le voyant, voilà ce que l’on nous promettait et voilà ce que l’on a eu :

Il est sûr qu’en terme de publicité et de communication le tâcheron Elie Roth connaît son affaire, en matière de cinéma d’horreur là c’est autre chose....

Viendons en au film et à cette histoire rocambolesque et pleine de surprises comment dire...surprenantes tiens ( j’aurais bien mis un smiley là mais c’est pas possible ).

Donc deux truffes étudiants américains ( étudiants en quoi ? Mystères , peut-être en philo ? ) décident d’aller visiter la vieille Europe et de s’imprégner de toutes la culture du vieux monde, non je déconne en fait ils veulent juste boire, se droguer et aller aux putes. Et LA je dis BRAVO !! En ces temps où notre bien aimé président tente de sortir la France de la médiocrité, que nous montrent-on ? Une jeunesse dépravée !

En parlant de sujet, les nôtres atterrissent à Amsterdam, évidemment,ou après s’être rendus dans un bordel ce qui nous vaut des scènes tooorrides avec femmes liposucées de partout et en rut, ils rencontrent un type qui leur propose d’aller en Slovaquie où il suffit de taper dans un arbre pour en faire tomber une myriade de filles amatrices de taillage de pipes en biseaux.

Alléchés ( on le serait à moins ) par une telle offre, voilà nos deux gugusses en route vers leurs pertes, passons sur leurs rencontre avec deux peu farouches autochtones pour entrer enfin dans le vif du film ( après 50 minutes d’ « American Pie « quand même , super !! ).

Et bien que se passe-t’il ? Un des deux nigauds est enlevé et l’autre le cherche bien sur ( ce qui est sympa quand même ), il découvre ainsi un endroit où pour une poignée de bons gros dollars des hommes d’affaires peuvent torturer, tuer, et autres joyeusetés du même acabits. Il se fait évidemment capturer, découvre que son ami est devenu un amas de chair du plus bel effet (il faut dire que truffe numéro 1 a essayé de s’enfuir alors qu’il avait les tendons des pieds sectionnés...il est con ou quoi ? ), qu’une jolie asiatique qui a tout intérêt à aimer porter le monocle à l’avenir, le tout dans une ambiance enfin lourde et crade à souhait ( cela ne dure que 20 minutes ce qui fait peu, très peu ), on y croise aussi Takashi Miike à la recherche de financement pour un arriéré d’impôts.

Vient ensuite la partie poignante du film, véritable ode à la bienveillance et à la miséricorde humaine, notre jeune héros s’échappe des griffes des méchants, mais mu par un sentiment tout à son honneur il décide de revenir sauver l’asiatique borgne ( faut suivre hein sinon ), ce qui en terme de crédibilité est pour le moins suspect...je suis désolé mais personne même Jésus ou Gandhi ne revient...faut pas déconner !

N’empêche, il se fait quand même chier à revenir et tel un héros de la Grèce antique, il sauve la fille qui en fait va se suicider lorsqu’elle s’apercevra que pour le concours de Miss Amérique c’est râpé comme du fromage, et puis et puis et puis, bien sûr il va finir à la fin par se venger dans les chiottes d’une gare ou d’un aéroport je sais plus. FIN.

Un mot sur la vision qu’a le réalisateur de la population des lieux, peuplés de gens sans scrupules, méchant comme des teignes, laissant leurs enfants parcourir en bande les rues et prêt à tout pour une poignée de dollars. Vont être content les Slovaques tiens !

Voilà, 50 minutes de Teen-Movie débile, 20 minutes d’ambiance lourde, 20 autres minutes de Robin des Bois.

Une vraie bouse commerciale comme je les aime.

Alléluia.






Pouffe, pouffe, ça sera toi que je niqueras














Abracadabra, à trois..
ta tête disparaitra














Borgne to be alive

63 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo Camif !!!
Voici enfin quelqu'un qui a vu le même film que moi !!!
Petite déception tout de même concernant une scène exceptionnelle du film que tu oublies de mentionner. Le strike réussi par le héros en voiture sur tous les méchants réunis au milieu de la route !
Vivement ta critique du second volet qui vole aussi haut que ce premier chapitre!

Celtic !

Anonyme a dit…

Je vais bien sûr mettre un avis diamètralement opposé à Camif, mais cela ne le surprendra pas :)
Passé la première heure dans une fausse ambiance à la "American Pie", qui nous permet de mieux connaître les futurs victimes, "Hostel" prend toute son ampleur sadisme dans sa seconde partie, et sans tomber dans le grand guignol. Au point à mes yeux de constituer un véritable choc cinématographique, grâce à une réalisation qui donne l'impression d'être une sorte de quasi documentaire. Nous voilà embarqués en plein dans l'horreur, celle qui fait mal. Eli Roth signe là un bien grand film sur le nihilisme qui habite l'être humain.

Malheureusement, sa suite bien trop soignée (pas mal de références gothiques) s'éloignera du schèma originel, et en plus exit les quelques scènes de torture. Très décevant.

CAMIF a dit…

Merci pour ces avis éclairés.

Anonyme a dit…

Belle critique Camif, mais je ne suis d'accord ni avec toi, ni avec ce Gérald.
Le film est trés bon dans sa première partie (et je ne vois pas le rapport avec American Pie), jusqu'à ce que le jeune machin-truc prenne conscience du lieu où il se trouve (et un peu tard pour lui).
Le reste : poubelle.

CAMIF a dit…

N'ayany pas vu "American Pie " je ne peux hélas pas te répondre. Lol.

Anonyme a dit…

Fermez les yeux. Et remontez le temps, à l’époque où le cinéma de genre brillait sans s’encombrer d’artifices. Exit la censure systématique, les effets numériques, l’égocentrisme et les manières. "Hostel" nous ouvre les portes de l’humainement impensable. D’une cruauté physique et psychologique "intelligemment" contrôlée, Eli Roth, bien loin de son fantasmatique "Cabin fever", nous entraîne dans un paysage où la torture autorisée se monnaye au prix fort.

Grand admirateur du cinéma de genre asiatique, Eli Roth avait à cœur après sa première réalisation ("Cabin fever") de changer de registre et de frapper un grand coup. Il avait prévenu qu’il voulait marquer les esprits, adoubé par un Tarantino surexcité à l’idée de coiffer la casquette de producteur.
Le projet a germé dans l’esprit du cinéaste, en apprenant qu’un site web thaïlandais proposait de se faire tuer en échange de fortes sommes d’argent, reversées aux famille des victimes volontaires ; ces dernières pour la plupart étant des personnes très malades, d’une grande pauvreté, dépressives, se disant prêtes à se "sacrifier" pour assurer un avenir financier à leurs descendants. Du snuff en toute légalité en quelque sorte.
Au-delà de l’horreur de cette réalité, le réalisateur n’en garde que l’horrible intention mais côté profit. Il y est pourtant bien question d’autorisation, mais un droit que s’accorde seul le pouvoir mis en place.
Difficile de classer "Hostel" dans une catégorie bien définie, tant le film oscille constamment entre plusieurs genres. On embarque ainsi tout d’abord dans un road-movie les trente premières minutes, histoire d’installer les personnages et plus particulièrement leurs portraits psychologiques. Les péripéties de nos trois "étalons" basculent rapidement vers la comédie excentrique et l'humour potache, où tous les abus sont permis. Cependant flotte déjà un parfum étrange, une effluve annonciatrice de leur sort à venir : la prise de drogues maladroite, la drague en véritable épreuve de force, et le sexe un exercice physique sans réelle beauté.
Les plans sont crus, la caméra dopée et tournoyante. La tension est palpable et le mauvais trip ne fait alors que commencer.

Prenons place à présent à bord du train qui mène nos trois gaillards à l’Est. Une scène intéressante mais presque dommageable au film tant ce qu’elle contient ne laisse aucun doute sur les intentions et l’implication de l’un des protagonistes. C’est tout de même à ce moment précis que le film va basculer et nous faire entrer de plein pied dans le vif du sujet. Arrivés à l’hostel (équivalent d’une auberge de jeunesse), ils vont découvrir que la colocation est de mise et que les jeunes femmes slaves ne sont pas spécialement farouches. A l’image de Natalya et Svetlana, deux bombes anatomiques livrées à leurs seules pulsions. Les deux actrices sont excellentes ; au-delà de leurs physiques, leur jeu est impeccable et nous les présente telles deux mantes religieuses contemporaines.
La disparition d’Oli nous permet enfin de découvrir le paysage Tchécoslovaque : une campagne sinistre, ombrageuse, abritant l’antre du mal sur une terre désolée. Rapidement la notion de survival devient une évidence pour nos deux étudiants, et c’est avec la disparition de Josh que nous allons enfin franchir la frontière de l’anecdotique pour découvrir l’horrible réalité.
"Hostel" ne traite pas seulement du trafic d’êtres humains, mais pousse la réflexion bien au-delà en observant le comportement des instigateurs : des hommes blasés par le pouvoir, en quête d’adrénaline, guidés par la recherche du plaisir ultime puisque interdit. A l’image de cet homme d’affaires, chirurgien raté et frustré (Jan Vlasak: "swimming pool - la piscine du danger") terriblement lucide sur le pourquoi de son intention, renforçant ainsi sa monstruosité. C’est également une réalité sociale que le cinéaste nous propose : la pauvreté et les dérives qu’elle peut entraîner, témoin la délinquance juvénile et ces enfants prêts à tuer pour quelques malheureux bonbons. Le tout orchestré par une autorité en place qui ferme les yeux.

Ajoutez à cela une interprétation générale de grande qualité, avec principalement des acteurs locaux aux faciès improbables et de circonstances, un "client" américain dont Eli Roth nous dresse un portrait pas vraiment flatteur, et le clin d’œil du cinéaste à Miike qu’il aime tant. Hormis son talent artistique indéniable, Takeshi se paie le luxe d’apparaître dans un caméo savoureux : quelques secondes qu’il éclabousse d’une classe folle, accompagné d’une réplique qui fait froid dans le dos.

Et qu’en est-il de la réputation sulfureuse et gore dont "Hostel" fait l’objet ? Eli Roth opte pour un mélange de visible et d’invisible. On assiste ainsi à plusieurs scènes "hors-champs", mais la bande son est suffisamment "lourde" et efficace pour provoquer le malaise. L’occasion d’observer une mise en scène minutieuse et quasi-chirurgicale, l’art d’une suggestion savamment réfléchie à l’image de "Massacre à la tronconneuse". Un film référence auquel le réalisateur emprunte aussi un certain visuel, le sang en plus : les décors sont sales, habités tantôt par le silence, tantôt par les cris : de véritables antres de boucheries, éclaboussées de sang du sol au plafond.
La partie visible existe cependant avec quelques effets spéciaux bien sentis : SPOILER – charcutage de doigts à la tronçonneuse, ainsi qu’une scène d’énucléation particulièrement éprouvante - FIN DU SPOILER –
Le plongeon final nous mène dans une course poursuite à la mise en scène énergique, un jeu du chat et de la souris au millimètre près. Le temps de voir défiler les nombreuses geôles emplies de leurs méfaits : un diaporama sanglant qui renvoie aux vitrines sexuelles d’Amsterdam. Terrible constat puisqu’ici la chair n’est plus l’image du désir mais d’une mort démembrée. Place alors au rape and revenge que je vous tairais tant le discours est spontané et irréfléchi.

"Hostel" est un film méticuleux sur bien des points, une empreinte insidieuse qui n’en finit pas de trotter dans la tête. Une forte probabilité à devenir culte.

GoreGirl a dit…

Je m'étais déjà endormie devant Cabin fever et sincèrement j'attendais plus de cet hostel. Ma naïveté me perdra un jour...
Entre caricature de l'Europe de l'est et gore "propre" Hostel ravira plus les ados libidineux en mal de sensations fortes que les fans d'horreur brute. Au plus le film veilli au plus je le trouve sans intérêt...

Tromatojuice a dit…

Bon, je te ferais grâce de ma prose éjaculatoire et vomitive concernant ce navet cinématographique, qui à mes yeux constitue un gachis honteux de celluloïd.
Par contre, laisse moi te dire que j'aime ton blog. Bienvenu chez blogspot comme dirais l'autre.

Et a très bientôt,

Colin

Anonyme a dit…
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