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samedi 9 mai 2009

HOMMAGE AU MAGE : THE BRUNO MATTEI STORIA - PART 1


Après trois longs mois d’absences dues à la crise mondiale qui frappe même le blog le plus amusant de la toile ( mais si, mais si ), et qui a contraint votre formidable et néanmoins rustique chroniqueur en chef a immigrer vers d’autres cieux afin de vendre son corps à de vielles aristocrates. Donc après avoir rempli ses poches et vider ses bourses sur d’innombrables sommiers, donné du plaisir à la quasi-totalité de la haute classe décadente française protégée par le bouclier fiscal ( mais il fallait plus qu’un bouclier pour que mon viril membre ne puisse se frayer un chemin vers les nobles touffes de ces dames qui sentent le Chanel n°5 par dessus l’urine des poches à rétentions diverses ! ). Re-donc et nonobstant l’insupportable vide spirituel et sexuel que je laisse derrière moi, revoici le retour de la vengeance de bouses de genre, avec UN HOMMAGE APPUYE ET MERITE AU MAGE BRUNO MATTEI !!


Je ne sais pas si vous le savez, ni si vous l’aviez su, ni même si vous le sachiassiez, mais nous allons bientôt fêter le second anniversaire de la mort de l’immense Bruno Mattei, le 21 mai pour être précis.
Agile comme un reptile, fouineur comme un tracteur et acrobate comme une blatte, notre envoyé spécial s’est déguisé en zombie de carton-pâte à la recherche d’une énigme. Comment réussir à faire une carrière de 40 ans sans aucun talents, aucun budgets, aucun scénarios, aucune idées à soi. Une certaine idée du cinéma en somme et qui ici nous plait beaucoup car comme dirait ma concierge « Entre gens sans talents, on s’entend nécessairement toujours : c’est comme se regarder dans un miroir afin d’avoir une idée du vide infini de l’espace « (ma concierge est une immense philosophe)

Entre 1970 et 2007, il a réalisé de manière plus ou moins officiel et plus ou moins tout seul, une soixantaine de films. Cela le met certes très loin d’un Jess Franco qui, lui, place la barre à la hauteur Himalayenne de plus de 200 films.
Sauf que si la production Mattéienne ne tient pas la comparaison en nombre, elle possède une constance que n’a pas toujours su avoir le réalisateur espagnol : celle de faire de mauvais films, voir de très mauvais avec des idées qui ne sont pas les siennes. Une constante qui force le respect !

Je met d’ailleurs au défi quiconque de trouver un film ou même un passage démontrant que le Bruno a fait preuve d’originalité ! J’attend…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Ok, on est d’accord.

Nous autres à bouses de genre, on a pas la grosse tête, on est de la campagne et on ne prétendra pas avoir vu toute l’oeuvre du sieur Mattei. Pourtant on aime les mauvais films car c’est quand même du cinéma, on aime le côté « je m’en bas les roustons avec du Martini « , justement parce que ça pique et que c’est vivifiant. De plus que celui qui n’a jamais pris un plaisir coupable à se fendre la poire devant un Mattei-movie, celui-là peut aller tortiller du croupion au festival de Cannes en « s’offusquant du nouveau désert intellectuel français de cette génération pourrie, merde c’est vrai quoi !« .
Nonobstant, nous eûmes l’immense avantage d’en voir une grosse poignée. De «Hôtel du plaisir pour le SS « (1977 ) à Land of Death ( 2003 ), en passant par « Caligula et Messaline », « L’autre enfer », « Virus Cannibale », « Révolte au pénitencier des filles « Scalps », « Zombi 3 «, « Les rats de Manhattan » ou « Robowar », c’est plus de 30 ans d’un certain cinéma indépendant qui nous revient en pleine figure, tel une Madeleine de Proust ,avarié peut-être, mais une Madeleine quand même !

Merci donc à toi, oh ! grand mage de la scène qui tue, de la discontinuité scénaristique portée à son paroxysme, du recyclage ad-nauseum de stock-shots sans lesquelles il n’y eu pas de bis possible !
Merci, merci et encore merci.

Et maintenant, petit florilège en images de l’immense oeuvre du Bruno que l’on intitulera : « A la recherche du temps perdu à regarder ses films . ».

Mais ça c’est pour la seconde partie, car là j’ai sommeil.

A bientôt donc sur nos écrans.

3 commentaires:

locutus57 a dit…

Ah Bruno Mattei, merci d'avoir existé.

Sans rire, c'est l'un de mes réal préférés. Ok tous ses films sont mauvais, OK tous ses films sont pompés sur d'autres OK c'est n'importe quoi... MAIS je ne me suis jamais ennuyé devant l'un de ses films. Le rire est garanti avec lui.

Bref, je suis heureux de te revoir dans la blogosphère avec en plus un bel hommage à ce grand artiste (si si).

ps: qu'est qu'ils attendent pour nous sortir en France les derniers films du maitre tel que "island of the living dead" ou "zombies the beginning"??? J'en ai marre d'attendre!!!

CAMIF a dit…

Oui et bien je crois que tu as intérêt à te mettre à l'anglais

locutus57 a dit…

Ouai, j'ai l'impression :-(